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 KLAUS FEHLER

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MessageSujet: KLAUS FEHLER   KLAUS FEHLER EmptyDim 3 Mar - 19:33

« Avec cet anneau, je promets de t'aimer et de te rester fidèle jusqu'à la fin de mes jours, dans la joie comme dans la peine, dans la richesse comme dans la pauvreté... » les mains tremblantes, le regard humide, elle sourit faiblement, timidement. C'est la première fois, évidemment. Mais elle vient à peine de réaliser tous les regards qui sont sur elle et lui, ils sont pesants, même si malgré tout plein d'amour, le poids de l'angoisse ne se défait pas une seule seconde tandis qu'elle passe la bague au doigt de Klaus et croise son regard. Le bleu perçant de ses yeux est noyé par quelque chose, elle ne pourrait pas dire ce que c'est, mais ça n'est pas la même pluie d'émotions qui la traverse elle, c'est autre chose, quelque chose qu'elle ne connaît pas et qu'elle n'a jamais vu se manifester auparavant, quelque chose lui traverse l'esprit, mais elle est immédiatement coupée dans ses pensées par Klaus qui l'embrasse. Elle frissonne, puis se laisse aller et oublie ses questionnements. Aussi simplement que ça. Elle n'a pas besoin de s'inquiéter, finalement, ils sont jeunes, ils s'aiment, tout ira bien. Tout ira bien.

Et tout alla bien. Tout.
Aucune mauvaise surprise, aucune mauvaise nouvelle ;                         presque.
C'est de ma faute.

« J'aurai dû le lui dire.
Pourquoi faire ?
Parce que je ne suis pas un menteur comme toi, et qu'elle méritait de savoir la vérité. un grognement, des yeux qui changent de couleur soudainement, pour intimider Klaus, mais aucune réaction de la part de celui-ci. Un soupir s'échappe ensuite de ses lèvres et l'autre reprend la parole.
Surveille ton langage, je suis ton père et ton alpha. Klaus ricane et ne quitte pas le regard de son père un seul instant, puis continue.
Et aussi un menteur.
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MessageSujet: Re: KLAUS FEHLER   KLAUS FEHLER EmptyDim 11 Aoû - 15:35


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lieu de naissance & nationalité: Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit.
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ft. Nom de l'Avatar
nom du groupe ici
INTERVIEW
Le X-Gene est-il présent dans votre famille ? répondre ici.

La Division Sentinelle est-elle un outil d'oppression ou une nécessité ? répondre ici.

Les Purifiers sont-ils selon vous un groupuscule terroriste ? répondre ici.

Que pensez-vous des mutants et de la situation actuelle ? répondre ici.

Et que pensez-vous des augmentés (super-héros, etc.) ? répondre ici.

Doit-on juger plus sévèrement un criminel mutant, ou augmenté ? répondre ici.

Quelles sont vos motivations ? répondre ici.

Quelle est la pire chose que vous ayez faite dans votre vie ? répondre ici.

Avez-vous des regrets ? répondre ici.
HORS-RP
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MessageSujet: Re: KLAUS FEHLER   KLAUS FEHLER EmptyLun 4 Nov - 22:27

nom, prénom, surnom : Desrosiers ; c'est fleuri, doux, tendre, ridicule. On t'as pas dit d'où ça vient, personne n'a vraiment cherché. Michel, Michmich, Michou, Mimi, toute la panoplie de surnoms te collent à la peau, t'as un prénom de vieux et ça te fait bien chier, ça vient de l'archange. Raphaël, comme l'archange là aussi, et comme le peintre. Aurélien, cette fois on a laissé le ciel tranquille, mais on voit quand même les choses en grand, ça vient de l'empereur romain. Après, toi, perso tu t'en cognes d'où tes prénoms viennent. Ils sont là, c'est tout.

âge, date de naissance : T'as seulement 20 ans à peine, t'es né le 3 octobre 1999, c'était pas un jour spécial, ni un jour bien intéressant. Mais c'était un dimanche bien mouvementé.

lieu de naissance : « Ch'uis plus français qu'toi, qu'ch'uis né à Mantes-la-Jolie, m'sieur ! » C'est l'histoire de ta vie, Michou.

origines et nationalité(s) : À moins que tout le monde se sois moqué de toi, t'es français, français et... français. C'est pas extraordinaire de diversité, mais c'est comme ça.

statut civil et orientation : T'es célibataire, depuis un moment, trois ans quand même. Mais t'en as eu des copines avant, quatre relations plus sérieuses que les autres, et un copain, mais celui-là c'était un secret.

métier, job, études : T'étais parti pour faire des études supérieures, mais t'as foutu ça en l'air ; après pendant trois-quatre mois, tu travaillais pour H&M, puis tu t'es barré ; depuis t'as pas le temps de trouver un boulot qui paie les factures, mais t'as eu le temps de former un groupe pop-punk, synth-pop, alt rock, qui s'appelle Vicious Grizzly avec deux potes de lycée.

situation financière : T'es posé, tout va bien. Tu t'inquiètes pas des lendemains difficiles, mais seulement parce que t'as une tante blindée qui a décidé d'utiliser cet argent si soudainement gagné pour te payer ton loyer, et régler les dettes de tes parents. Ça fait cinq mois que ton appart est tout frais payé, mais toutes les bonnes choses ont une fin.

famille & co

père : Josèphe Jéricho Desrosiers, 49 ans, banquier à la Société Générale, né à Paris dans le 10ème arrondissement, enfant unique.
mère : Nora Valérie Flint, 52 ans, professeure de musique, metteure en scène, écrivaine, née à Créteil, une sœur.
tante : Sophia Marisol, 43 ans, ancienne attachée de presse, gagnante d'un loto à deux millions et demi d'euros.
frère(s) : 4 frères : Noé, 29 ans, électricien ; Samuel, 26 ans, sans-emploi ; Balthazar, 26 ans, sans-emploi, dealer à ses heures perdues ; Gabriel, 24 ans, étudiant en médecine.


parcours scolaire

école fréquentée : des écoles publiques après des écoles publiques, jamais redoublé, jamais raté le moindre examen, t'étais un élève brillant quoi qu'un peu dissipé, le bac en poche, t'as tout fait en grandes pompes et t'as commencé une hypokhâgne de lettres.
diplôme(s) : un bac littéraire avec une spécialité en arts plastiques, décroché du premier coup avec une mention très bien et un très respectable 18,5/20.
situation actuelle : complètement détaché de tes études, un bref passage par le monde du travail, et tu te retrouves maintenant mis à l'écart, dans ce monde qui n'a rien à voir, celui des artistes, celui de ceux qui ne font pas du 8h-18h, mais de ceux qui font tout et n'importe quoi, n'importe quand, en fonction de leurs envies et de leurs inspirations et de leurs humeurs.
langue(s) parlée(s) : t'as toujours été bon avec les langues, Michel, chanceux que tu es. Tu parles français et anglais couramment, les deux sans aucun problème, sans vraiment avoir eu un jour besoin de te casser la tête, t'as simplement lu et découvert les deux langues, et puis c'était fait, elles étaient tiennes.

santé et consommation

cigarettes : au départ, pour faire comme les autres, pour te donner des airs et faire le mec branché, t'as acheté un paquet de lucky strike chez le buraliste en face du collège, et depuis ça ne t'as pas quitté. c'est toujours là, avec toi, à te gratter le fond de la gorge quand tu ne fumes pas ta cigarette du matin, ou du soir. t'as essayé d'arrêter, trois fois, mais t'as besoin de faire quelque chose de tes doigts et de tes lèvres.
alcool : l'alcool n'est pas ta maîtresse principale, c'est la cigarette ça, mais ça t'arrive parfois, de temps en temps. parfois un peu trop, parfois pas du tout. Tout dépend des occasions, des personnes, de l'ennui, du chagrin, du bonheur, du besoin. Ça va, ça vient.
drogues douces : la drogue douce, celle que tout le monde connaît, tu la connais aussi, Michel. Tu l'as découverte au lycée, avec tes camarades, vous vous amusiez de temps en temps, mais toi tu n'as jamais été vraiment très friand. Une fois de temps en temps, tu l'accueilles encore malgré tout. Elle t'aide à te détendre, et t'endors le crâne quand tes médocs ne veulent pas.
drogues dures : Une seule fois. Le pire moment de toute ta vie. L'horrible écrasement d'un trop plein d'émotions qui s'abat sur toi, l'étranglement inaltérable de trop de choses, les couleurs qui se délavent, le monde qui se met à couler autour de toi, les sons qui se transforment en d'horribles images terrifiantes, et l'oppressante sensation que les choses ne font qu'aller de mal en pis. Tu n'as goûté qu'une fois dans toute ta vie à l'ecstasy, plus jamais.

télévision : c'est un bruit de fond quand t'es là, les yeux vissés sur ton ordinateur et les oreilles habitées par la musique qui se répète encore et encore, des fois tu relèves la tête, tu enlèves ton casque et tu regardes un peu ce qu'il se passe, ça dure peu de temps. Une heure et demie par jour, peut-être.
ordinateur : T'y passes presque ta vie entière, il est quasiment toujours là avec toi, que ce soit chez toi ou non, il t'accompagnes un peu partout. Faut dire qu'il est très important, il y a toutes les choses qui t'intéressent dedans. Passée et présentes. Même futures. La magie d'internet. Le temps que tu passes dessus n'est pas quantifiable.
téléphone portable : Ton téléphone est toujours là, dans ta main, dans ta poche, en face de toi. Tu ne l'abandonnes jamais, tu dors avec, sous l'oreiller. On sait jamais que tu doives te lever tôt ou qu'on décide de t'envoyer un sms en pleine nuit. Pas au cas où on t'appellerai, faut pas déconner non plus. De toute façon, tu l'entendrais pas, ton téléphone est en silencieux depuis un peu plus de six ans. T'y passes peut-être onze heures cumulées par jours, c'est pas le genre de choses que tu comptes.
réseaux sociaux : Tu dis que t'es pas trop fan de tout ça, qu'instagram te gonfle un peu, que twitter et le reste ne sont pas faits pour toi, mais malgré ça, t'as beau le dire, tu fais rien pour t'en tenir éloigné. Et d'après le petit onglet "votre activité" de ton compte instagram, t'y passes un peu plus de deux heures par jours, voire trois le mercredi, va comprendre.

régime : Tu fais un peu comme les autres, tu bouffes de tout, surtout n'importe quoi. T'as la chance de bouger énormément, de faire énormément d'effort pour rien, donc tu perds rapidement ce que tu avales, et puis t'es pas du genre à rester sur place ou ne rien faire du tout pendant des heures. T'avais essayé d'être végan l'espace de quelques mois, mais ça n'aura pas duré bien longtemps.
maladie(s)/handicap(s) : Michel, tu te trimbales tous les jours avec un trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité, histoire de dire que t'as bien rendue la vie de tes parents et des autres sacrément difficile quand t'étais plus petit et qu'on ne t'avait pas encore diagnostiqué ton souci, maintenant ça va mieux. T'as un 'traitement', il faut juste que tu penses à le prendre.

MARGINALCRÉATIFOPTIMISTEANXIEUXCHARISMATIQUEIMPULSIF

— the underrated youth —

o1. Quatre frères plus âgés que toi, tes parents étaient devenus des pros de l'élevage de garçons turbulents, à ceci près qu'ils ne s'attendaient pas à ce que tu sois littéralement infatigable. T'en avais jamais assez, il fallait que tu sautes partout, que tu coures dans tous les sens, que tu hurles, cries, chantes et fasses du bruit à tout va. Te calmer c'était difficile, tu ne tenais jamais en place, on avait du mal à te sortir sans se dire que ça allait être une corvée. o2. C'est seulement à onze ans qu'ils ont commencés à se dire qu'il y avait quelque chose de différent chez toi, c'est le genre de choses qu'on met du temps à réaliser, apparemment. Toi, t'y peux rien, c'est ce qui compte. Et ça a été confirmé par le médecin qui l'a déclaré, enfin, à tes parents. T'es pas un petit emmerdeur, t'es juste hyperactif. Et ton hyperactivité, elle, fallait la tenir en laisse. Alors on s'est démerdé, le doc et tes parents se sont arrangés. T'es un devenu un genre de cobaye à tout un tas de traitements différents, jusqu'à ce qu'on trouve celui qui te convenait. Un truc qui te laissait pas trop dans un état catatonique, mais qui te laissait pas trop l'ouvrir et faire chier ton monde. T'étais devenu un petit enfant sage et tendre, écrasé par les médicaments. o3. À treize ans, tu redécouvres la musique, le rock, le rap et la techno ; t'es initié aux trois genres par trois de tes frangins, pendant que Noé se la coule douce à la fac. C'est toute une histoire d'amour qui commence entre toi et la musique, peu importe le genre, peu importe les paroles ou le manque de parole, tu aimes ça la musique, et tu peux plus t'en passer. Ça remplacerait presque tes médocs si t'étais pas forcer de les prendre par papa et maman qui s'inquiètent vraiment pour toi quand tu les prends pas. Pour t'aider à canaliser tout ce besoin de faire quelque chose, de profiter de la musique, de faire quelque chose de tes mains, ils t'offrent une batterie. Ils le regrettent deux semaines après, parce que t'y passes des jours entiers, des nuits entières. Presque toutes les grandes vacances, t'es là, vissé sur ton petit tabouret à massacrer ta batterie à toute vitesse. o4. La batterie c'était une mauvaise idée, et peut-être pour essayer de te convaincre de ne plus leur ruiner leurs nuits, ils t'achètent une guitare peu de temps après, au départ c'est surtout Balthazar qui l'utilises à ta place, puis c'est ton tour, tu t'y découvres un talent caché. Tu apprends à en jouer, tu finis par devenir très doué, ils te paient en plus des cours pour encore mieux pratiquer l'instrument, après c'est une électrique qui remplace l'acoustique, pendant que Balthazar laisse tomber la musique et se met à traîner avec de la racaille, il se détache un peu de toi et de ta famille. À 15 ans, tu découvres l'eyeliner et le métal, tu commences à jouer avec tes potes dans le garage, ça n'ira nulle part, c'est pas le but. Vous voulez juste vous amuser un peu. o5. 15 ans, la même année, ta première histoire d'amour. Ta première petite-copine, ta première déception amoureuse. Quelque chose cloche, tu sais pas quoi, tu comprends pas quoi. Mais avec elle, ça marche pas. Tu te dis que c'est peut-être parce que c'est la première fois, parce que t'as jamais eu de copine avant, alors tu continues d'essayer, tu laisses les choses s'allonger, s'étaler. Elle se dit la même chose que toi, mais ça tu le sais pas encore, alors vous faites avancer les choses un peu trop vite, vous passez au stade supérieur beaucoup trop tôt. Mais même là ça marche toujours pas, vous vous séparez au bout de six mois. Elle finit par sortir avec la sœur d'un de tes potes. o6. Ton adolescence, tes années lycée, tout ça c'est un bordel incommensurable. Entre les bonheurs et les chagrins amoureux, les embrouilles qui naissent entre tes potes et toi, les coups, les cris, l'angoisse, le stress et l'abandon, tu parviens malgré tout à garder la tête haute, sans raison apparente et continue d'être un élève relativement meilleur que les autres. Tu ne sais pas pourquoi, ni comment. Mais c'est naturel chez toi. C'est là, ça reste, peu importe l'importance du vacarme causé par toutes les choses de la vie adolescente autour de toi, tes notes n'en pâtissent pas. Tu restes le meilleur de ta classe, si ce n'est l'un des meilleurs de l'établissement. Mais tout ce bordel dans ta vie, dans ton cercle, ça te pousse à l'agacement, qui te pousse à en avoir marre de tout. Tu sombres. Tu coules. T'es presque arrivé au fond, à la noyade, mais on te fait remonter à la surface. Il te fait remonter, il t'écoute, il te rassure, il te redonne espoir. Lucien. o7. Lui et toi, c'était pas possible d'en parler. Pour des tas de raisons évidentes. Alors t'en parlais pas. À personne. Lui non plus. Et en public, vous vous teniez éloignés l'un de l'autre. Fallait pas qu'on ait le moindre doute à votre sujet. Vous étiez juste potes. Juste potes, en public. Des regards volés, des touchés dérobés, vos corps ne se touchaient que très rarement. Toi et lui n'étiez côte à côte qu'en de très rares occasions. Vous aviez la chance d'être assis l'un à côté de l'autre pendant quelques cours, mais les heures d'arts plastiques restaient les meilleures de toutes. Vous étiez collés l'un à l'autre, presque capables de vous toucher, de vous tenir, de vous retrouver. Tous vos moments d'intimité et d'amour étaient volés, dérobés, dissimulés, rien ne vous appartenait. Après des mois de solitude partagée et de préparations au pire, vous étiez parvenus à partager un moment ensemble, pendant l'été. Toi, ton bac en poche du premier coup, sans difficulté, lui au rattrapage. Loin du lycée, loin de Mantes-la-Jolie, dans un patelin pas loin, où la pression était moins écrasante, où il pouvait te regarder sans avoir peur qu'on le dévisage, où tu pouvais lui tenir la main et le serrer contre toi pour le rassurer et lui dire que tout irait bien, qu'il l'aurait ce diplôme, parce qu'il était pas plus con qu'un autre. Et quand il l'a eu, vous vous êtes enlacés plus que vous ne l'aviez jamais fait, célébrant son succès l'un contre l'autre, l'un avec l'autre. L'un en l'autre. o8. Honnêtement, toi et lui vous formiez un joli petit couple, c'est dommage que les choses n'aient pas pu durer après le lycée. Tous les deux avec vos diplômes, vous vous dirigiez vers des endroits différents. Toi, en prépa de lettres à Sceaux, l'hypokhâgne comme ils disent, et lui en fac de médecine à Paris. Y a des choses, aussi belles et solides qu'elles soient, qui ne peuvent pas résister à la séparation. Et votre petite histoire en faisait partie. La blessure est encore fraîche, pas encore cicatrisée, ça te prends encore d'avoir des moments de chagrin qui te disent de tout abandonner et de courir le retrouver, peu importe où il est passé. Vous vous parlez encore de temps en temps, mais ça se voit que c'est plus trop comme avant, il est occupé, très occupé. Parce que lui n'a pas fait la bêtise de tout abandonner comme toi au bout de quelques mois. Lui, il a continué d'avancer. Toi t'es tombé, et même si tu t'es relevé, t'as changé de direction. Tu dérives, il avance tout droit.
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